Gare Sud : La population s’exprime – 1950 signatures validées, le débat aura lieu
Le Référendum lancé par l’Élan Citoyen de Gland contre le Préavis 82 dit « Gare Sud » a abouti avec 1950 signatures contrôlées par l’équipe de bénévoles qui l’a lancé !
Ainsi donc, l’argument du « »NON à la sur-densification de ce secteur » a-t-il suscité un sursaut démocratique impressionnant. Et le débat sur : l’avenir urbanistique de Gland, ce qui fait la qualité de la vie dans cette cité qui a grandi si vite, et comment renouer le dialogue avec la population, aura bien lieu.
Mesdames et Messieurs les représentant-e-s des médias,
Réunir 2222 signatures au total et 1950 signatures contrôlées en un mois dans une cité sans centre-ville, où la participation aux scrutins est l’une des pires du District, avec des Autorités entravant et raillant le Comité référendaire, sur un Préavis apparemment technique, constitue un électrochoc démontrant que les notables ont perdu le contact avec leur population, qu’ils n’ont pas compris le sens de ce qui attache les gens à leur Cité.
Rappelons que ce Préavis no 82 portait sur un crédit d’études de 205 000 francs destinés à poursuivre le projet dit « Gare Sud ». Ce texte bâclé ne disait pas que le cœur de la Ville serait prochainement dénaturé par la construction d’une tour de 14 étages, coincée entre 4 ou 5 autres bâtiments, avec une densité plus du double de ce que le Plan directeur cantonal recommande. Il promettait une démarche dite « participative » alors que la Municipalité a déjà soumis son projet à l’enquête préalable du Canton, et choisi des mandataires qui se sont déjà tristement illustrés lors d’autres projets sur-densifiés.
Parmi les principaux arguments entendus, il y a le spectre du retour à la « cité dortoir » des années 90’, où l’on s’installe dans une logique transitoire, faute de mieux, près d’une gare permettant de s’en échapper dès que possible. La duperie de la population sur la perspective envolée d’un parc public co-financé par Swissquote recouvrant l’avenue du Mont-Blanc a aussi pesé. Tout comme les problèmes croissants de mobilité sur les axes de transit.
Les référendaires ne croient plus non plus aux promesses de résoudre la crise du logement, de créer une centralité et une verticalité dans cette Cité qui restera un agrégat de quartiers ; et surtout, ils aspirent à ce qu’on laisse la population créer du lien social, dans des espaces conviviaux, à dimensions humaines. Ils refusent également les comparaisons avec Morges, Chavannes-Renens ou Acacias-Vernets alors que Gland n’a pas de tissu urbain, de rues commerçantes, de parcs et d’histoire, de piscine ou plage dignes de ce nom, comme les « vraies villes ». Et à l’heure où certains gros villages peuvent refuser 2 bâtiments de 9 logements, ils estiment que Gland a fait plus que sa part en matière de désengorgement de Genève, voire Lausanne. Ils voient aussi la piètre qualité constructive de ces nouveaux quartiers n’enrichissant que les promoteurs.
Ils disent donc aux Autorités : Pas ça, et pas comme ça !
En principe, dès le dépôt du présent Référendum, les Autorités ont 3 mois pour organiser un scrutin populaire. Cependant, le Comité référendaire considère qu’une votation sans nouveau projet n’a aucun sens et occasionnera un nouveau gaspillage d’argent public. Ils appellent à un véritable « reset » sur la manière de concevoir le quartier Gare Sud, et que cela se fasse avec la population glandoise et non plus contre elle.
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Pour plus d’informations : Contact : José CAIANO – +41 76 585 25 22
